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La nuit où j’ai vu le jour : un film d'amateurs au grand coeur
Publié le 30/11/2012
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Actualité
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Le Croisic
bénévoles

« La nuit où j’ai vu le jour » est diffusé les 3 et 5 décembre au cinéma du Croisic, au bénéfice de la nouvelle campagne d'hiver des Restos du cœur. Ce film amateur a été réalisé pour le plaisir par une bande de copains et aborde à sa façon la question de la précarité. Il raconte l’histoire d’amitié de deux personnes confrontées à la rue, chacunes à leur manière.



C’est l’histoire d’un mec qui se retrouve SDF après ce qu’on appelle un accident de la vie. Du jour au lendemain, Yves n’a plus de boulot, plus de maison, plus de femme. Il dort au bois de Boulogne et y rencontre Bébert, “clochard professionnel”. « Mon film parle de la précarité mais pas seulement. C’est l’histoire d’amitié entre ces deux hommes qui n’ont pas le même état d’esprit : l’un doit rebondir, l’autre c’est sa vie », explique André Royer, le réalisateur de ce film qui se revendique amateur. Alors quand Bébert hérite d’un bateau au Croisic et que les deux hommes débarquent au bord de la mer pour « se refaire la cerise », leur relation passe du rire, aux larmes, au rire…mais chut, il faut voir le film pour connaître la fin ! Et en attendant, la bande annonce donne un avant goût.

Aventure collective

André Royer, dès que sa vie professionnelle lui en laissait le temps, s’amusait avec sa caméra. Il avait toujours rêvé de faire un long métrage. Si aujourd’hui le retraité a réalisé son rêve, au sens propre, c’est grâce à la participation bénévole de tous ses copains du Croisic. « D’une aventure personnelle, j’en fait une aventure collective », glisse-t-il dans un sourire.

Mais pourquoi un scénario sur ce thème ? « Il me trottait dans la tête depuis longtemps, difficile de dire pourquoi… En tout cas, il était adapté aux acteurs que nous étions, tous d’un certain d’âge », confie André Royer, qui joue lui même un des deux personnages principaux, Bébert, un ami facteur à la Baule jouant son acolyte Yves.

Aventure solidaire

Cette idée n’aurait probablement pas germé sans une certaine sensibilité pour les personnes démunies, liée à une tendance régulière au bénévolat. En tout cas, “La nuit où j’ai vu le jour”, fait en toute discrétion, sans prétention, pour le plaisir, est diffusé uniquement au profit d’associations. C’était déjà le cas lors des deux premières projections au début de l’été 2012. Cette fois, les entrées des séances du lundi 3 décembre à 18 heures et mercredi 5 décembre à 18 heures au cinéma Le Hublot du Croisic seront entièrement reversées aux Restos du cœur.

« Ce film parle de la précarité avec justesse », reconnaît Jacky Éonin, responsable de l’antenne des Restos du Croisic. « Et 3 euros d’entrée, c’est trois repas à distribuer ! » Martine Duval, de la délégation de Loire-Atlantique, est elle aussi enthousiaste : « Cela révèle bien ce qu’on rencontre au quotidien aux Restos. C’est la vie actuelle : n’importe qui peut basculer du jour au lendemain dans la précarité.» Elle aimerait faire tourner ce film dans le réseau des Restos mais aussi en dehors. « Ça peut servir à sensibiliser le grand public ! »

Armandine Penna

Pour plus de renseignements, contacter Martine Duval, aux Restos du cœur de Loire-Atlantique : 06 99 06 55 15 




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